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author | Joey Hess <joeyh@debian.org> | 2005-10-07 19:51:38 +0000 |
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committer | Joey Hess <joeyh@debian.org> | 2005-10-07 19:51:38 +0000 |
commit | 1ea73eea5ecc6a8ed901316049259aee737ee554 (patch) | |
tree | 03a077f0b1b1548f3c806bd1c5795964fba0fb52 /fr/partitioning | |
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Diffstat (limited to 'fr/partitioning')
-rw-r--r-- | fr/partitioning/device-names.xml | 162 | ||||
-rw-r--r-- | fr/partitioning/partition-programs.xml | 183 | ||||
-rw-r--r-- | fr/partitioning/partition/alpha.xml | 57 | ||||
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13 files changed, 1079 insertions, 0 deletions
diff --git a/fr/partitioning/device-names.xml b/fr/partitioning/device-names.xml new file mode 100644 index 000000000..8b5a90467 --- /dev/null +++ b/fr/partitioning/device-names.xml @@ -0,0 +1,162 @@ +<?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1"?> +<!-- original version: 28997 --> + + + <sect1 id="device-names"> + <title>Noms des périphériques sous Linux</title> +<para> + +Le nom des disques et des partitions sous Linux peut être différent des autres +systèmes d'exploitation. Vous devez connaître les noms utilisés lors +de la création et du montage de partitions. Voici les principales +conventions de nommage : + +</para> +<itemizedlist arch="not-s390"> +<listitem><para> + +Le premier lecteur de disquette est nommé <filename>/dev/fd0</filename>. + +</para></listitem> +<listitem><para> + +Le second lecteur de disquette est nommé <filename>/dev/fd1</filename>. + +</para></listitem> +<listitem><para> + +Le premier disque SCSI (selon l'ID SCSI) est nommé +<filename>/dev/sda</filename>. + +</para></listitem> +<listitem><para> + +Le deuxième disque SCSI (selon l'ID) est nommé +<filename>/dev/sdb</filename>, etc. + +</para></listitem> +<listitem><para> + +Le premier cédérom SCSI est nommé <filename>/dev/scd0</filename>, +ou encore <filename>/dev/sr0</filename>. + +</para></listitem> +<listitem><para> + +Le disque maître sur le contrôleur IDE primaire est nommé +<filename>/dev/hda</filename>. + +</para></listitem> +<listitem><para> + +Le disque esclave sur le contrôleur IDE primaire est nommé +<filename>/dev/hdb</filename>. + +</para></listitem> +<listitem><para> + +Les disques maître et esclave sur le deuxième contrôleur sont nommés +respectivement <filename>/dev/hdc</filename> et +<filename>/dev/hdd</filename>. Les nouveaux contrôleurs +IDE peuvent avoir deux canaux fonctionnant comme deux contrôleurs +distincts ; + +<phrase arch="m68k"> +Les lettres peuvent différer de ce que montre le programme Mac +pdisk (ce que pdisk affiche comme étant <filename>/dev/hdc</filename> peut +être vu comme <filename>/dev/hda</filename> dans Debian). +</phrase> + +</para></listitem> + +<listitem arch="i386"><para> + +Le premier disque XT est nommé <filename>/dev/xda</filename>. + +</para></listitem> +<listitem arch="i386"><para> + +Le second disque XT est nommé <filename>/dev/xdb</filename>. + +</para></listitem> +<listitem arch="m68k"><para> + +Le premier périphérique ACSI est appelé <filename>/dev/ada</filename>, +le deuxième, <filename>/dev/adb</filename>. + +</para></listitem> +</itemizedlist> + +<itemizedlist arch="s390"> +<listitem><para> + +Le premier périphérique DASD est appelé +<filename>/dev/dasda</filename>. + +</para></listitem> +<listitem><para> +Le second périphérique DASD est appelé +<filename>/dev/dasdb</filename>, etc. + +</para></listitem> +</itemizedlist> + +<para arch="not-s390"> + +Les partitions sur chaque disque sont représentées en ajoutant un +numéro au nom du disque : <filename>sda1</filename> et +<filename>sda2</filename> représentent la première et la seconde partition du +premier disque SCSI du système. + +</para><para arch="not-s390"> + +Voici un exemple concret. Supposons que vous ayez deux disques SCSI, +l'un à l'adresse SCSI 2 et l'autre à l'adresse SCSI 4. Le premier disque (à +l'adresse 2) est nommé <filename>sda</filename>, et le second +<filename>sdb</filename>. Si le disque <filename>sda</filename> a +trois partitions, elles s'appelleront <filename>sda1</filename>, +<filename>sda2</filename> et <filename>sda3</filename>. La même convention +s'applique au disque <filename>sdb</filename> et à ses partitions. + +</para><para arch="not-s390"> + +Notez que si vous avez deux adaptateurs SCSI (c.-à-d. des contrôleurs SCSI), +l'ordre de nommage des disques peut-être embrouillé. La meilleure +solution est de regarder les messages au démarrage, en supposant que +vous connaissiez les modèles ou les tailles des disques. + +</para><para arch="i386"> + +Linux représente les partitions primaires par le nom du disque, suivi +des nombres 1 à 4. Par exemple la première partition sur le premier +disque IDE est <filename>/dev/hda1</filename>. Les partitions logiques sont +numérotées à partir de 5. Donc, la première partition logique sur ce +même disque est <filename>/dev/hda5</filename>. Rappelez-vous que la partition +étendue, c'est-à-dire la partition primaire contenant les partitions +logiques, n'est pas utilisable en elle-même. +Cela s'applique aussi bien aux disques IDE qu'aux disques SCSI. + +</para><para arch="m68k"> + +Les systèmes à VMEbus utilisant le lecteur de disquettes SCSI TEAC FC-1 +le verront comme un disque SCSI normal. Pour faciliter +l'identification du lecteur, le logiciel d'installation créera un lien +symbolique <filename>/dev/sfd0</filename> vers le périphérique approprié. + +</para><para arch="sparc"> + +Les partitions des disques Sun autorisent 8 partitions différentes (ou +tranches, <emphasis>slices</emphasis>). La troisième partition est +habituellement (et de préférence) la partition « Disque Entier ». +Cette partition référence tous les secteurs du disque, et est utilisée +par le programme d'amorçage (soit SILO, soit celui de Sun). + +</para><para arch="s390"> + +Les partitions sur chaque disque sont représentées en ajoutant un +numéro au nom du disque : <filename>dasda1</filename> et +<filename>dasda2</filename> représentent la première et la seconde partition du +premier périphérique DASD du système. + +</para> + </sect1> diff --git a/fr/partitioning/partition-programs.xml b/fr/partitioning/partition-programs.xml new file mode 100644 index 000000000..ae130440d --- /dev/null +++ b/fr/partitioning/partition-programs.xml @@ -0,0 +1,183 @@ +<?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1"?> +<!-- original version: 28997 --> + + <sect1 id="partition-programs"> + <title>Programmes de partitionnement de Debian</title> +<para> + +Plusieurs sortes d'utilitaires de partitionnement ont été adaptés par +les développeurs Debian pour tourner sur différents types de disques +et d'architectures matérielles. +Voici les programmes qui sont disponibles sur votre architecture : + +</para> + +<variablelist> + +<varlistentry> +<term><command>partman</command></term> +<listitem><para> + +C'est le partitionneur que recommande Debian. Ce <quote>couteau suisse</quote> +sait aussi redimensionner des partitions et monter des systèmes de fichiers +<phrase arch="i386"> (<quote>formater</quote> en langage Windows)</phrase> +sur des points de montage. + +</para></listitem> +</varlistentry> + +<varlistentry condition="fdisk.txt"> +<term><command>fdisk</command></term> +<listitem><para> + +Le premier partitionneur de disque pour Linux, bon pour les gourous. + +</para><para> + +Faites attention si vous avez des partitions FreeBSD sur votre machine. Les +noyaux d'installation incluent un support pour ces partitions, mais la façon +dont <command>fdisk</command> les représente (ou pas) peut faire varier les +noms de périphériques. Lisez attentivement le +<ulink url="&url-linux-freebsd;">Linux+FreeBSD HOWTO</ulink> + +</para></listitem> +</varlistentry> + +<varlistentry condition="cfdisk.txt"> +<term><command>cfdisk</command></term> +<listitem><para> + +Un partitionneur simple à utiliser, fonctionnant en mode plein écran, +pour nous autres. + +</para><para> + +Remarquez que <command>cfdisk</command> ne comprend pas du tout +les partitions FreeBSD et que les noms de périphériques peuvent +être différents. + +</para></listitem> +</varlistentry> + +<varlistentry condition="atari-fdisk.txt"> +<term><command>atari-fdisk</command></term> +<listitem><para> + +Version de +<command>fdisk</command> pour machines Atari. + +</para></listitem> +</varlistentry> + +<varlistentry condition="amiga-fdisk.txt"> +<term><command>amiga-fdisk</command></term> +<listitem><para> + +Version de +<command>fdisk</command> pour machines Amiga. + +</para></listitem> +</varlistentry> + +<varlistentry condition="mac-fdisk.txt"> +<term><command>mac-fdisk</command></term> +<listitem><para> + +Version de +<command>fdisk</command> pour Mac. + +</para></listitem> +</varlistentry> + +<varlistentry condition="pmac-fdisk.txt"> +<term><command>pmac-fdisk</command></term> +<listitem><para> + +Version de +<command>fdisk</command> pour les PowerMac, et les systèmes BVM et +Motorola VMEbus. + +</para></listitem> +</varlistentry> + +<varlistentry condition="fdasd.txt"> +<term><command>fdasd</command></term> +<listitem><para> + +Version de <command>fdisk</command> pour les &arch-title;. +Lisez la page de manuel de fdasd ou le +chapitre 13 de +<ulink url="http://oss.software.ibm.com/developerworks/opensource/linux390/docu\/l390dd08.pdf">Pilotes de périphériques et commandes d'installation</ulink>. + +</para></listitem> +</varlistentry> +</variablelist> + +<para> + +L'un de ces programmes sera lancé par défaut quand vous sélectionnerez : +<guimenuitem>Partitionner un disque dur</guimenuitem>. Si ce n'est pas celui +que vous souhaitez utiliser, quittez le programme de partitionnement, allez à +la console 2 +(<userinput>tty2</userinput>) en appuyant simultanément sur les touches +<keycap>Alt</keycap> et <keycap>F2</keycap>, et tapez +manuellement dans le shell le nom du programme que vous voulez utiliser +(et ses arguments, si nécessaire). +Ensuite, sautez l'étape <guimenuitem>Partitionner un disque dur</guimenuitem> +de l'installateur et continuez à l'étape suivante. + +</para><para> + +Si vous souhaitez que cela fonctionne avec plus de 20 partitions sur votre +disque ide, vous devrez créer manuellement les périphériques à partir de la +partition n° 21. L'étape suivante d'initialisation de la partition +échouera sauf si le bon périphérique est présent. Comme exemple, voici +les commandes que vous pouvez utiliser dans <userinput>tty2</userinput> ou sous +<quote>Exécuter un shell</quote>, pour ajouter le périphérique nécessaire à la +la 21e partition : + +<informalexample><screen> +# cd /dev +# mknod hda21 b 3 21 +# chgrp disk hda21 +# chmod 660 hda21 +</screen></informalexample> + +Le démarrage sur le nouveau système échouera sauf si les bons périphériques +sont présents sur le système en question. Après avoir installé le noyau et les +modules, exécutez : + +<informalexample><screen> +# cd /target/dev +# mknod hda21 b 3 21 +# chgrp disk hda21 +# chmod 660 hda21 +</screen></informalexample> + +<phrase arch="i386"> +N'oubliez pas de rendre amorçable votre partition racine. +</phrase> + +</para><para condition="mac-fdisk.txt"> + +Un point important est que +la partition d'échange (<emphasis>swap</emphasis>) est identifiée sur les +disques +de type Mac par son nom : ce doit être <quote>swap</quote>. Toutes +les partitions Mac linux sont identifiées sous le même type de partition, +Apple_UNIX_SRV2. Veuillez lire le manuel approprié. +Nous vous suggérons aussi de lire le <ulink url="&url-mac-fdisk-tutorial;"> +guide d'initiation à mac-fdisk"></ulink>, qui décrit les étapes que vous devez +suivre si vous voulez partager votre disque avec MacOS. + +</para> + +&partition-alpha.xml; +&partition-hppa.xml; +&partition-i386.xml; +&partition-ia64.xml; +&partition-mips.xml; +&partition-powerpc.xml; +&partition-sparc.xml; + + </sect1> diff --git a/fr/partitioning/partition/alpha.xml b/fr/partitioning/partition/alpha.xml new file mode 100644 index 000000000..c1046c37b --- /dev/null +++ b/fr/partitioning/partition/alpha.xml @@ -0,0 +1,57 @@ +<?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1"?> +<!-- original version: 28997 --> + + <sect2 arch="alpha"><title>Partitionnement pour &arch-title;</title> +<para> + +Pour démarrer Debian à partir d'une console SRM (seule méthode possible pour +amorcer sur un disque avec &releasename;), le disque d'amorçage doit +avoir une table des partitions de type BSD et non pas de type DOS. +Rappelez-vous que le bloc de démarrage SRM est incompatible avec les tables +de partition MS-DOS — voyez <xref linkend="alpha-firmware"/>. Pour +l'architecture &architecture;, <command>partman</command> créera une table +de type BSD ; si le disque contient une table de type DOS, il faudra +supprimer les partitions existantes pour que partman puisse modifier le +disque. +</para> +<para> +Si vous voulez utiliser <command>fdisk</command> pour partitionner le +disque et si le disque ne contient pas une table de type BSD, vous devez +utiliser la commande <quote>b</quote> pour passer en mode BSD. +</para> + +<para> +À moins que vous ne vouliez utiliser le disque que vous partitionnez +pour des systèmes d'exploitation dérivés de Tru64 Unix ou de +4.4BSD-Lite (FreeBSD, OpenBSD ou NetBSD), il est suggéré de <emphasis>ne +pas</emphasis> créer une 3e partition contenant le disque entier. Cela n'est +pas nécessaire à <command>aboot</command>, et peut, en fait, être source de +confusion, car l'utilitaire <command>swriteboot</command> qui installe +par défaut <command>aboot</command> sur le secteur de démarrage se plaindra +de ce qu'une partition empiète sur le bloc de démarrage + +</para><para> + +De même, puisque <command>aboot</command> est écrit sur les premiers secteurs +du disque (actuellement, il occupe environ 70 Ko, soit 150 secteurs), +vous <emphasis>devez</emphasis> lui laisser suffisamment d'espace libre en +début de disque. Par le passé, on suggérait de créer une petite partition +en début de disque, non formatée. Pour la même raison que celle +évoquée plus haut, nous suggérons maintenant de ne pas faire cela +sur les disques qui ne seront utilisés que pour GNU/Linux. Avec +<command>partman</command>, cette partition est toujours créée pour des +raisons pratiques. + +</para><para condition="FIXME"> + +Pour les installations ARC, vous devriez créer une petite partition FAT +en début de disque, qui contienne <command>MILO</command> et +<command>linload.exe</command> — 5 Mo devraient suffire, voir +<xref linkend="non-debian-partitioning"/>. Malheureusement, la création de +systèmes de fichiers FAT n'est pas encore intégrée dans le menu, aussi, +vous devrez le faire manuellement à partir du shell d'installation +avec <command>mkdosfs</command> avant de tenter d'installer le chargeur de +boot. + +</para> + </sect2> diff --git a/fr/partitioning/partition/hppa.xml b/fr/partitioning/partition/hppa.xml new file mode 100644 index 000000000..6e9e752b4 --- /dev/null +++ b/fr/partitioning/partition/hppa.xml @@ -0,0 +1,22 @@ +<?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1"?> +<!-- original version: 28997 --> + + <sect2 arch="hppa"><title>Partitionnement pour &arch-title;</title> +<para> + +PALO, le programme d'amorçage pour HPPA, nécessite une partition de type +<quote>F0</quote> quelque part dans les deux premiers Go. C'est la partition où seront +stockés le programme d'amorçage, le noyau et un disque virtuel optionnel, +aussi faites-la assez grande, au moins 4 Mo +(je préfère 8 à 16 Mo). Le microprogramme (<emphasis>firmware</emphasis>) +exige de plus que le noyau Linux réside dans les deux premiers Go. +On règle souvent cette question en mettant la totalité de la partition racine +ext2 dans les deux premiers Go du disque. Sinon, vous pouvez créer +une petite partition ext2 au début du disque et la monter sur +<filename>/boot</filename>, le répertoire où les noyaux Linux seront stockés. +<filename>/boot</filename> doit être assez gros pour contenir autant de noyaux +que vous pourriez vouloir charger ; 8 à 16 Mo sont +généralement suffisants. + +</para> + </sect2>
\ No newline at end of file diff --git a/fr/partitioning/partition/i386.xml b/fr/partitioning/partition/i386.xml new file mode 100644 index 000000000..02a6ebde4 --- /dev/null +++ b/fr/partitioning/partition/i386.xml @@ -0,0 +1,104 @@ +<?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1"?> +<!-- original version: 28997 --> + + <sect2 arch="i386"><title>Partitionnement pour &arch-title;</title> +<para> + +Si vous voulez préserver un système d'exploitation existant comme +DOS ou Windows, il vous faudra redimensionner sa partition pour faire de la +place pour installer Debian. L'installateur sait redimensionner les systèmes +de fichiers FAT et NTFS ; quand vous arrivez à l'étape +<quote>Partitionnement</quote> de l'installateur, choisissez le +partitionnement manuel et indiquez la nouvelle taille de la partition voulue. +</para> + +<para> + +Les BIOS des PC ont généralement leurs propres contraintes pour le +partitionnement des disques. Il y a une limite sur le nombre de +partitions « primaires » et « logiques » qu'un disque +peut contenir. +De plus, avec les BIOS antérieurs à 1994–98 (selon les constructeurs), +il y a des limites sur l'emplacement des partitions à +partir desquelles on peut démarrer le système. Vous trouverez plus +d'information dans le +<ulink url="&url-partition-howto;">HOWTO Linux Partition</ulink> et la +<ulink url="&url-phoenix-bios-faq-large-disk;">FAQ Phoenix BIOS</ulink>, mais +cette section contient un bref survol pour vous aider à aplanir les difficultés +les plus courantes. + +</para><para> + +À l'origine, le système de partitionnement des disques de PC est basé +sur les partitions « primaires », mais il ne peut y en avoir que +quatre. +Pour passer outre cette limitation, les partitions « étendues » +et « logiques » ont été inventées. En configurant une partition +primaire +en partition étendue, vous pouvez subdiviser l'espace alloué à cette +partition en partitions « logiques ». La partition étendue peut +contenir jusqu'à 60 partitions logiques ; en revanche, +il ne peut y avoir qu'une seule partition étendue par disque. + +</para><para> + +Linux limite le nombre de partitions à 15 par disque SCSI (3 +partitions primaires utilisables et 12 partitions logiques dans la +partition étendue) et à 63 +par disque IDE (3 partitions primaires et 60 partitions logiques). +Cependant, le système &debian; classique fournit seulement 20 périphériques +pour les partitions, c'est pourquoi vous ne pourrez pas procéder à +l'installation sur des partitions supérieures à 20, à moins d'avoir +créé manuellement des périphériques pour ces partitions. + +</para><para> + +Si vous avez un gros disque IDE, et que vous n'utilisez ni l'adressage +LBA ni les pilotes en couche (quelquefois fournis par les +constructeurs de disques), la partition de démarrage (celle qui +contient l'image noyau) doit être placée dans les 1024 premiers +cylindres de votre disque dur (habituellement, autour de 524 Mo, sans +la translation du BIOS). + +</para><para> + +Cette restriction ne s'applique pas si vous avez un BIOS postérieur à +1995–98 (selon les constructeurs) qui prend en charge la norme +<quote>Enhanced Disk Drive Support Specification</quote>. +Lilo, le chargeur Linux, et l'alternative Debian, <command>mbr</command>, ont +besoin du BIOS pour charger en RAM le noyau lu sur le disque. +Si les extensions du BIOS int 0x13 pour l'accès aux gros disques sont +présentes, elles seront utilisées. Sinon, l'interface standard d'accès +au disque sera utilisée par défaut, et elle ne permettra pas de +démarrer sur des emplacements situés après le 1023e cylindre du +disque. Une fois que Linux est démarré, peu importe le BIOS de votre +ordinateur, ces restrictions ne s'appliquent plus, puisque Linux +n'utilise pas le BIOS pour les accès disque. + +</para><para> + +Si vous avez un gros disque, vous devrez peut-être utiliser des +techniques de translation de cylindres que vous pouvez configurer +dans le BIOS, comme le mode d'adressage LBA (Linear Block Addressing), +ou le mode de translation CHS. +Vous trouverez plus d'informations sur la gestion des gros disques dans le +<ulink url="&url-large-disk-howto;">HOWTO Large Disk</ulink>. +Si vous utilisez une méthode de translation de cylindres, et que le +BIOS ne supporte pas les extensions pour l'accès aux gros disques, votre +partition de démarrage devra être contenue dans la partie correspondant +aux 1024 premiers cylindres <emphasis>translatés</emphasis>. + +</para><para> + +La meilleure façon de régler ce problème est de créer une petite +partition (5 à 10 Mo doivent suffire) en début de disque, qui sera la +partition de démarrage, puis de créer toutes les autres partitions que +vous voulez dans l'espace restant. Cette partition de démarrage +<emphasis>devra</emphasis> être montée sur <filename>/boot</filename>, +le répertoire où +seront stockés les noyaux Linux. Cette configuration marchera sur tous +les systèmes, quel que soit votre mode d'adressage (LBA) ou de +translation (CHS), et quel que soit votre BIOS, avec ou sans extensions. + +</para> + </sect2> diff --git a/fr/partitioning/partition/ia64.xml b/fr/partitioning/partition/ia64.xml new file mode 100644 index 000000000..aad4e34d3 --- /dev/null +++ b/fr/partitioning/partition/ia64.xml @@ -0,0 +1,124 @@ +<?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1"?> +<!-- original version: 28672 --> + + <sect2 arch="ia64"><title>Partitionnement pour &arch-title;</title> +<para> +<command>Partman</command> est l'outil de partitionement par défaut de +l'installateur. Il permet de créer les partitions et de positionner les +points de montage pour s'assurer que les disques et les systèmes de fichiers +seront correctement configurés lors de l'installation. Il utilise le programme +<command>parted</command> pour créer les partitions du disque. + +</para> + + <note> + <title>Formats reconnu par EFI</title> +<para> +Le microprogramme (<emphasis>firmware</emphasis>) EFI pour ia64 accepte deux +formats de table de partitions (ou d'étiquette disque), GPT et MS-DOS. +MS-DOS est le format classique des PC i386, et n'est pas recommandé +pour les systèmes ia64. Bien que l'installateur fournisse aussi l'utilitaire +<command>cfdisk</command>, vous devez utiliser uniquement +<ulink url="parted.txt"><command>parted</command></ulink>, parce qu'il est le +seul capable de gérer correctement à la fois les tables GPT et MS-DOS. + +</para></note> + +<para> + +Les règles de partitionnement automatique de <command>partman</command> +attribuent la première partition du disque à EFI. +Vous pouvez également installer la partition depuis le menu principal +sous <guimenuitem>Partitionnement assisté</guimenuitem> de la même manière +que vous avez installé la partition d'échange (<emphasis>swap</emphasis>). + +</para><para> + +<command>Partman</command> est capable de gérer la plupart des disques. +Pour les rares cas où il est nécessaire d'installer manuellement un disque, +vous pouvez exécuter l'utilitaire <command>parted</command> directement en +utilisant son interface en ligne de commande. En supposant que vous désiriez +effacer tout votre disque, et créer une table GPT et des partitions, +les commandes suivantes peuvent être utilisées : + +<informalexample><screen> + mklabel gpt + mkpartfs primary fat 0 50 + mkpartfs primary linux-swap 51 1000 + mkpartfs primary ext2 1001 3000 + set 1 boot on + print + quit +</screen></informalexample> + +Ces commandes créent une nouvelle table de partitions, et trois partitions, +utilisées en tant que partition d'amorçage EFI, partition d'échange, et +système de fichiers racine. Enfin, on positionne le drapeau de boot +sur la partition EFI. +Les partitions sont spécifiées en Mo, avec les décalages de début et +de fin à partir du début du disque. Ainsi, par exemple, nous avons +créé ci-dessus un système de fichier ext2 de 1999 Mo, démarrant à +1001 Mo du début du disque. +Notez que le formatage de l'espace d'échange avec <command>parted</command> +peut prendre quelques minutes, car il cherche à détecter les blocs défectueux +de la partition. + +</para> + </sect2> + + <sect2 arch="ia64"><title>Partition nécessaire pour le programme d'amorçage</title> + +<para> + +ELILO, le programme d'amorçage pour ia64, nécessite une partition +contenant un système FAT avec le drapeau <userinput>boot</userinput> +positionné. La partition doit être assez grande pour contenir le programme +d'amorçage et tous les noyaux et les images des disques virtuels que vous +voudrez utiliser pour démarrer. Une taille minimale serait de 20 Mo, +mais si vous souhaitez avoir différents noyaux, 128 Mo est sûrement +plus adapté. + +</para><para> + +le programme d'amorçage EFI et le shell EFI gèrent tous les deux les tables +GPT, donc la partition de démarrage ne doit pas nécessairement être la +première partition ni même être sur le même disque. +Cela peut être pratique, si vous avez oublié d'allouer une partition et +que vous vous en apercevez seulement après avoir formaté les autres +partitions de vos disques. L'utilitaire <command>partman</command> vérifie +la partition EFI en même temps qu'il vérifie que l'installation de la partition +racine (<emphasis>root</emphasis>) s'est correctement passée. +Cela vous donne une occasion de corriger la disposition du disque avant que +l'installation des paquets commence. +La manière la plus facile de corriger cette omission est de rétrécir la +dernière partition du disque afin d'obtenir suffisamment d'espace libre et de +pouvoir rajouter une partition EFI. + +</para><para> + +Il est fortement recommandé que votre partition d'amorçage EFI soit sur le +même disque que la racine de votre sytème de fichiers. +</para> + </sect2> + + + <sect2 arch="ia64"><title>Partitions de diagnostic EFI</title> + +<para> + +Le microprogramme EFI est sensiblement plus sophistiqué que le BIOS habituel +qu'on trouve sur les PC x86. +Quelques fournisseurs de système tirent profit des capacités du microprogramme +EFI à accéder aux fichiers et à exécuter des programmes depuis un système de +fichiers +pour stocker sur le disque des utilitaires de diagnostics et d'administration +système basés sur EFI. Ils sont sur une partition séparée de type FAT sur le +disque système. +Reportez-vous à la documentation et aux accessoires fournis avec votre système +pour plus de détails. +Le moment le plus approprié pour installer une partition de diagnostic est au +moment de l'installation de la partition de démarrage EFI. + +</para> + + </sect2> diff --git a/fr/partitioning/partition/mips.xml b/fr/partitioning/partition/mips.xml new file mode 100644 index 000000000..bc319918a --- /dev/null +++ b/fr/partitioning/partition/mips.xml @@ -0,0 +1,18 @@ +<?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1"?> +<!-- original version: 28672 --> + + <sect2 arch="mips"><title>Partitionnement pour &arch-title;</title> +<para> + +SGI Indys nécessite une étiquette de disque (<emphasis>disklabel</emphasis>) +SGI afin de pouvoir démarrer le système depuis le disque dur. Elle peut +être créée à partir du menu expert de <command>fdisk</command>. +L'en-tête du volume ainsi créé (numéro de partition 9) devrait faire au moins +3 Mo. Afin de pouvoir y stocker plusieurs noyaux, une taille de +10 Mo est recommandée. Si l'en-tête de volume est trop petit, vous +pouvez tout simplement effacer la partition numéro 9 et le recréer +avec une taille différente. Notez que l'en-tête de volume doit démarrer +au secteur 0. + +</para> + </sect2>
\ No newline at end of file diff --git a/fr/partitioning/partition/powerpc.xml b/fr/partitioning/partition/powerpc.xml new file mode 100644 index 000000000..9833cb404 --- /dev/null +++ b/fr/partitioning/partition/powerpc.xml @@ -0,0 +1,58 @@ +<?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1"?> +<!-- original version: 23146 --> + + <sect2 arch="powerpc"><title>Partitionnement pour les PowerMacs</title> +<para> + +Si vous faites l'installation sur un PowerMac NewWorld, +vous devez créer une partition de démarrage spéciale pour contenir le +programme d'amorçage. Sa taille doit être de 800 Ko et son type +de partition, <emphasis>Apple_Bootstrap</emphasis>. Si la partition n'est pas +créée avec ce type précis, votre machine ne pourra pas démarrer à +partir du disque dur. Vous pouvez utiliser <command>partman</command> et créer +une partition de démarrage <quote>NewWorld</quote> ; vous pouvez aussi +utiliser <command>mac-fdisk</command> avec la commande +<userinput>b</userinput>. + +</para><para> + +Le type spécial de partition Apple_Bootstrap est nécessaire pour +empêcher MacOS de monter et d'endommager la partition de démarrage, car +elle contient des modifications spécialement faites pour permettre à +Open Firmware de la démarrer automatiquement. + +</para><para> + +Notez que cette partition n'est supposée contenir que 3 +petits fichiers : le binaire <command>yaboot</command>, son fichier de +configuration <filename>yaboot.conf</filename>, et un premier niveau du +chargeur OpenFirmware, <command>ofboot.b</command>. +Il est inutile de la monter dans votre système de fichiers (et elle ne doit +pas l'être), ni d'y copier un noyau ou quoi que ce soit d'autre. +Les utilitaires <command>ybin</command> et <command>mkofboot</command> +servent à manipuler cette partition. + +</para><para> + +Afin qu'Open Firmware démarre automatiquement &debian;, la partition +de démarrage doit apparaître sur le disque avant toute autre partition, +et surtout, avant les partitions de démarrage de MacOS. +Vous devriez créer en premier la partition de démarrage. +Cependant, si vous ajoutez une partition de démarrage, vous +pouvez utilisez la commande <userinput>r</userinput> de +<command>mac-fdisk</command> pour +réordonner les partitions, de sorte que celle de démarrage suive +immédiatement la table (c'est toujours la première partition). +C'est l'ordre logique de la table qui compte, pas l'ordre des adresses +physiques sur le disque. + +</para><para> + +Les disques Apple ont habituellement plusieurs petites partitions pour +les pilotes. Si vous envisagez de pouvoir amorcer aussi MacOSX, vous devez +garder ces partitions et une petite partition HFS (800 Ko au minimum). +En effet, à chaque démarrage, MacOSX propose d'initialiser chaque disque qui +n'a pas de partition MacOS active ou pas de partition pour les pilotes. + +</para> + </sect2> diff --git a/fr/partitioning/partition/sparc.xml b/fr/partitioning/partition/sparc.xml new file mode 100644 index 000000000..a1576303f --- /dev/null +++ b/fr/partitioning/partition/sparc.xml @@ -0,0 +1,37 @@ +<?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1"?> +<!-- original version: 11648 --> + + <sect2 arch="sparc"><title>Partitionnement pour &arch-title;</title> +<para> + +Assurez-vous de créer un <quote>Sun disk label</quote> sur votre disque de +démarrage. +C'est le seul type de schéma de partition que comprend l'OpenBoot en PROM, +et donc le seul schéma de partition à partir duquel vous pouvez démarrer. +Dans <command>fdisk</command>, c'est la touche <keycap>s</keycap> qui est +utilisée pour créer les <quote>Sun disk labels</quote>. + +</para><para> + +De plus, avec les disques &arch-title;, assurez-vous que la première +partition de votre disque de démarrage commence au cylindre 0. C'est +obligatoire et cela signifie également que la première partition +contient la table de partitions et le bloc de démarrage (<emphasis>boot +block</emphasis>), qui représentent les 2 premiers secteurs du disque. +Vous <emphasis>ne devez pas</emphasis> placer la partition d'échange +sur la première partition du disque de démarrage, vu que les +partitions d'échange ne respectent pas les premiers secteurs +de la partition. Vous pouvez placer une partition ext2 ou UFS à cet +endroit ; cela laissera la table de partitions et le bloc de +démarrage tranquilles. + +</para><para> + +Il est aussi conseillé que la 3e partition soit de type +« Whole disk » (type 5), +et contienne le disque entier (du premier au dernier cylindre). +C'est une convention des étiquettes des disques Sun et cela aide le +chargeur de démarrage <command>SILO</command> à ne pas perdre la tête. + +</para> + </sect2>
\ No newline at end of file diff --git a/fr/partitioning/partitioning.xml b/fr/partitioning/partitioning.xml new file mode 100644 index 000000000..131e62ee0 --- /dev/null +++ b/fr/partitioning/partitioning.xml @@ -0,0 +1,12 @@ +<?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1"?> +<!-- original version: 11648 --> + +<appendix id="partitioning"> +<title>Partitionnement pour Debian</title> + +&sizing.xml; +&tree.xml; +&schemes.xml; +&device-names.xml; +&partition-programs.xml; +</appendix> diff --git a/fr/partitioning/schemes.xml b/fr/partitioning/schemes.xml new file mode 100644 index 000000000..3202186bf --- /dev/null +++ b/fr/partitioning/schemes.xml @@ -0,0 +1,91 @@ +<?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1"?> +<!-- original version: 28672 --> + + <sect1> + <title>Schéma de partitionnement recommandé</title> +<para> + +Pour les nouveaux utilisateurs, les machines Debian personnelles ou +familiales, et autres systèmes mono-utilisateurs, une simple partition +<filename>/</filename> (plus celle d'échange) est sans doute la solution la +plus simple. Cependant, si votre partition a une taille supérieure à +6 Go, choisissez le type ext3 pour votre système de fichier. Les +partitions de type ext2 ont besoin d'une vérification périodique de +l'intégrité du système de fichier, et cela peut prendre au démarrage un temps +non négligeable lorsque la taille de la partition est importante. + +</para><para> + +Pour les systèmes multi-utilisateurs, ou les systèmes avec beaucoup d'espace +disque, il vaut mieux placer les répertoires <filename>/usr</filename>, +<filename>/var</filename>, <filename>/tmp</filename>, et +<filename>/home</filename> chacun sur une +partition distincte de la partition <filename>/</filename>. + +</para><para> + +Dans certains cas, vous pourriez avoir besoin d'une partition +<filename>/usr/local</filename> distincte si vous prévoyez d'installer +beaucoup de programmes qui ne font pas partie de la distribution Debian. +Si votre machine est destinée à être un serveur de courrier, vous +pourriez avoir besoin de mettre aussi <filename>/var/mail</filename> +sur une partition distincte. Parfois, mettre le répertoire +<filename>/tmp</filename> sur sa propre partition, par exemple 20 à +50 Mo peut être une bonne idée. Si vous mettez sur pied un serveur +avec beaucoup d'utilisateurs, il est généralement intéressant +d'avoir une grande partition distincte pour <filename>/home</filename>. +En général, la méthode de partitionnement varie d'un ordinateur à l'autre, +en fonction de son usage. + +</para><para> + +Pour des systèmes très complexes, consultez le +<ulink url="&url-multidisk-howto;">HOWTO Multi Disk</ulink>. Il contient des +informations très précises qui intéresseront les fournisseurs d'accès à +Internet et les personnes installant des serveurs. + +</para><para> + +En ce qui concerne la taille de la partition d'échange (swap), +les avis sont partagés. Une règle traditionnelle, qui fonctionne bien, +est d'utiliser autant d'espace d'échange que de RAM. Dans la plupart +des cas, cette taille ne devrait pas être inférieure à 16 Mo. +Bien sûr, il y a des exceptions à cette règle. Si vous essayez de résoudre +simultanément 10 000 équations sur une machine avec 256 Mo de RAM, +vous pourriez avoir besoin d'un gigaoctet (ou plus) d'échange. + +</para><para arch="m68k"> + +D'un autre côté, les performances des Atari Falcons et des Macs semblent +chuter quand ils doivent utiliser la swap. En conséquence, au lieu d'augmenter +la partition d'échange, il vaut mieux ajouter autant de RAM que possible. + +</para><para> + +Sur les architectures 32 bits (i386, m68k, SPARC 32 bits et PowerPC), +la taille maximale d'une partition d'échange est de 2 Go. Cela +devrait suffire pour presque tous les systèmes. De toute façon, si vos +besoins en espace d'échange sont aussi importants, vous devriez probablement +essayer de disperser les partitions d'échange sur des disques différents +(appelés aussi « spindles ») et, si possible, sur des canaux IDE +ou SCSI différents. Le noyau équilibrera l'utilisation de l'espace d'échange +entre les différentes partitions, afin d'obtenir de meilleures performances. + +</para><para> + +Avec une machine possédant 32 Mo de RAM et un disque IDE +de 1.7 Go sur <filename>/dev/hda</filename>, on pourrait créer une +partition de 500 Mo pour un système sur <filename>/dev/hda1</filename>, +une partition d'échange de 32 Mo sur <filename>/dev/hda3</filename> et +une partition Linux d'environ 1,2 Go sur <filename>/dev/hda2</filename>. + +</para><para> + + +Pour avoir une idée de la place nécessaire pour les tâches que vous pourriez +avoir envie de rajouter à la fin de votre installation, consultez : +<xref linkend="tasksel-size-list"/>. + +</para> + + </sect1> diff --git a/fr/partitioning/sizing.xml b/fr/partitioning/sizing.xml new file mode 100644 index 000000000..6a0580681 --- /dev/null +++ b/fr/partitioning/sizing.xml @@ -0,0 +1,58 @@ +<?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1"?> +<!-- original version: 11648 --> + + <sect1 id="partition-sizing"> + <title>Décider des partitions et de leurs tailles</title> +<para> + +Au strict minimum, GNU/Linux a besoin d'une partition pour lui-même. +Vous pouvez avoir une seule partition contenant le système entier, les +applications et vos fichiers personnels. La plupart des gens pensent +qu'une partition d'échange (swap) est nécessaire, bien que ce ne soit +pas tout à fait vrai. +Le « Swap » est l'espace de travail du système d'exploitation ; +il lui permet d'utiliser de l'espace disque comme « mémoire +virtuelle ». En le plaçant sur une partition séparée, Linux peut en +faire un usage bien plus efficace. Il est possible de forcer Linux à +utiliser un fichier normal comme espace d'échange, mais ce n'est pas +recommandé. + +</para><para> + +La plupart des gens choisissent d'utiliser plus de partitions que le +minimum requis pour GNU/Linux. +Il y a deux raisons pour que vous ayez envie de diviser le système +de fichiers en de nombreuses petites partitions. La première +concerne la sécurité. Si le système de fichiers est corrompu, +en général une seule partition est affectée. Donc, vous n'avez à remplacer +(à partir des sauvegardes que vous avez soigneusement conservées) qu'une +partie de votre système. Au minimum, vous devriez envisager la création +de ce qui est communément appelée la « partition racine ». +Elle contient les composants les plus essentiels du système. Si une autre +partition est corrompue, vous pourrez toujours amorcer Linux pour réparer le +système. Cela peut vous épargner le désagrément d'avoir à réinstaller le +système entier. + +</para><para> + +La seconde raison est généralement plus importante pour une +entreprise, mais cela dépend vraiment de l'utilisation de votre machine. +Par exemple, recevoir des envois en nombre de messages électroniques +peut facilement remplir une partition. Si vous avez placé +<filename>/var/mail</filename> sur sa propre +partition, la majeure partie du système marchera même si vous êtes +submergé de courrier non sollicité (<emphasis>spam</emphasis>). + +</para><para> + +Le seul inconvénient qu'il y a à utiliser plusieurs partitions est qu'il +est souvent difficile de connaître ses besoins à l'avance. Si vous +faites une partition trop petite, vous aurez soit à réinstaller +le système soit à déplacer constamment des fichiers pour faire +de la place sur la partition trop petite. D'un autre côté, si +vous faites une partition trop grande, vous aurez perdu de l'espace +pouvant être utile ailleurs. L'espace disque est bon marché de nos +jours, mais pourquoi jeter votre argent par les fenêtres ? + +</para> + </sect1> diff --git a/fr/partitioning/tree.xml b/fr/partitioning/tree.xml new file mode 100644 index 000000000..fddbdb6d4 --- /dev/null +++ b/fr/partitioning/tree.xml @@ -0,0 +1,153 @@ +<?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1"?> +<!-- original version: 28672 --> + + <sect1 id="directory-tree"> + <title>L'arborescence des fichiers</title> +<para> + +&debian; adhère à la <ulink url="&url-fhs-home;">norme sur l'organisation des systèmes de fichiers</ulink> pour le nommage +des fichiers et des répertoires. Cette norme permet aux utilisateurs et aux auteurs de logiciel de +prévoir l'emplacement des fichiers et des répertoires. Le répertoire +racine est simplement représenté par la barre oblique <filename>/</filename>. +Au niveau de la racine, tous les systèmes Debian incluent ces +répertoires : + +<informaltable> +<tgroup cols="2"> +<thead> +<row> + <entry>Répertoire</entry><entry>Contenu</entry> +</row> +</thead> + +<tbody> +<row> + <entry><filename>bin</filename></entry> + <entry>Binaires (exécutables) des commandes essentielles</entry> +</row><row> + <entry><filename>boot</filename></entry> + <entry>Fichiers statiques pour le programme d'amorçage</entry> +</row><row> + <entry><filename>dev</filename></entry> + <entry>Fichiers des pilotes de périphériques</entry> +</row><row> + <entry><filename>etc</filename></entry> + <entry>Configuration système propre à la machine</entry> +</row><row> + <entry><filename>home</filename></entry> + <entry>Répertoires personnels des utilisateurs</entry> +</row><row> + <entry><filename>lib</filename></entry> + <entry>Bibliothèques partagées et modules noyaux essentiels</entry> +</row><row> + <entry><filename>media</filename></entry> + <entry>Points de montage pour les supports amovibles</entry> +</row><row> + <entry><filename>mnt</filename></entry> + <entry>Point de montage pour les montages temporaires</entry> +</row><row> + <entry><filename>proc</filename></entry> + <entry>Répertoire virtuel pour les informations système (noyaux 2.4 et 2.6)</entry> +</row><row> + <entry><filename>root</filename></entry> + <entry>Répertoire personnel de l'utilisateur root</entry> +</row><row> + <entry><filename>sbin</filename></entry> + <entry>Exécutables système essentiels</entry> +</row><row> + <entry><filename>sys</filename></entry> + <entry>Répertoire virtuel pour les informations système (noyaux 2.6)</entry> +</row><row> + <entry><filename>tmp</filename></entry> + <entry>Fichiers temporaires</entry> +</row><row> + <entry><filename>usr</filename></entry> + <entry>Hiérarchie secondaire</entry> +</row><row> + <entry><filename>var</filename></entry> + <entry>Données variables</entry> +</row><row> + <entry><filename>opt</filename></entry> + <entry>Répertoire pour d'autres logiciels</entry> +</row> +</tbody></tgroup></informaltable> +</para> + +<para> + +La liste suivante décrit quelques caractéristiques importantes +des répertoires et des partitions. L'utilisation de l'espace disque +varie grandement avec la configuration du système et les modes +d'utilisation. Les principes généraux énoncés ici constitue une +introduction au partitionnement des disques. + +</para> +<itemizedlist> +<listitem><para> + +La partition racine <filename>/</filename> doit toujours contenir les +répertoires : +<filename>/etc</filename>, <filename>/bin</filename>, +<filename>/sbin</filename>, <filename>/lib</filename> et +<filename>/dev</filename>, sinon votre système ne pourra pas démarrer. +En général, 150 à 250 Mo sont nécessaires ; + +</para></listitem> +<listitem><para> + +<filename>/usr</filename> : tous les programmes des utilisateurs +(<filename>/usr/bin</filename>), les bibliothèques +(<filename>/usr/lib</filename>), +la documentation (<filename>/usr/share/doc</filename>), etc. sont dans ce +répertoire. +Cette partie du système de fichiers a besoin du plus d'espace possible. +Vous devriez disposer d'au moins 500 Mo d'espace disque. +Si vous voulez installer plus de paquets, vous devriez augmenter +l'espace disque attribué à ce répertoire. Pour installer un poste de travail +ou un serveur <quote>généreux</quote>, 4 à 6 GO sont nécessaires ; + +</para></listitem> +<listitem><para> + +<filename>/var</filename> : toutes les données variables comme les +articles des forums usenet, les messages électroniques, les sites web, +le cache du système des paquets, etc. seront placées dans ce répertoire. La place +nécessaire dépend énormément de l'usage que vous faites de votre +ordinateur, mais pour la plupart des administrateurs, elle sera dictée +par la charge due aux outils de gestion des paquets. +Si vous envisagez de faire une installation complète de tout ce que +Debian peut vous offrir en une seule fois, réserver 2 à 3 Go d'espace +pour <filename>/var</filename> devrait suffire. Si vous préférez installer +le tout en plusieurs étapes (p. ex. d'abord les services et +utilitaires, puis les outils texte, puis X11...), vous pouvez vous +contenter de 300 à 500 Mo. +Si l'espace disque est une contrainte majeure et que vous ne voulez +pas faire de mises à jour majeures, vous +pouvez vous en tirer avec 30 à 40 Mo ; + +</para></listitem> +<listitem><para> + +<filename>/tmp</filename> : si un programme crée des données temporaires, +elles seront probablement placées dans <filename>/tmp</filename>. +40 à 100 Mo devraient suffire. Certaines applications, gestionnaires +d'archives, outils pour créer des CD/DVD, logiciels multimedia, peuvent se +servir de <filename>/tmp</filename> pour stocker provisoirement des +images. Si vous comptez utiliser ces programmes, vous devrez recalculer +l'espace nécessaire dans <filename>/tmp</filename>. + +</para></listitem> +<listitem><para> + +<filename>/home</filename> : chaque utilisateur mettra ses données dans +un sous-répertoire de ce répertoire. La place nécessaire dépend du +nombre d'utilisateurs sur le système, et du genre de fichiers qu'ils +devront stocker. Selon l'utilisation du système, vous devriez réserver +environ 100 Mo par utilisateur, à adapter selon vos besoins. Réservez +beaucoup plus d'espace si des fichiers multimedia (MP3, films) seront +conservés dans le répertoire. + +</para></listitem> +</itemizedlist> + + </sect1> |